vendredi, 05 décembre 2025 Faire un don
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Quatre caractéristiques inoubliables que le pape François a perçues dans l'Église de la République démocratique du Congo

Au cœur de la guerre civile en République démocratique du Congo (RDC) se trouve un trésor que le pape François a aidé l'Afrique à voir : la véritable image de Jésus.

Dans ses discours, le Saint-Père a décrit ce pays déchiré par la guerre comme le cœur même de l'Église en Afrique, aidant le continent tout entier à respirer. Cette description peut être difficile à comprendre pour certains, car le pays a connu très peu de stabilité politique et est actuellement ravagé par de violents conflits.

Voici les attributs de l'Église en RDC dont le pape François a parlé un jour.

Pleine de vie... un diaphragme d'Afrique
Dans son premier discours lors de sa visite en RDC en 2023, le Pape François s'était inquiété de l'exploitation et de l'absence d'autonomie de ce pays qu'il avait qualifié de « diaphragme de l'Afrique ».

« Ce pays, si immense et plein de vie, ce diaphragme de l'Afrique, frappé par la violence comme un coup à l'estomac, semble depuis quelque temps à bout de souffle », a-t-il déclaré.

Le Saint-Père a rappelé au peuple de Dieu en RDC qu'il constituait une partie importante de l'Église universelle, alors même qu'il luttait pour préserver sa dignité et son intégrité territoriale « contre les tentatives déplorables » de fragmentation du pays.

« Je suis ici pour vous embrasser et pour vous rappeler que vous êtes vous-mêmes d'une valeur inestimable, que l'Église et le pape ont confiance en vous et qu'ils croient en votre avenir, l'avenir qui est entre vos mains, vos mains », a déclaré François.

Un signe visible du Christ
Dans son dernier discours lors de sa visite en RDC en 2023, le pape François a reconnu l'enthousiasme, la joie et le zèle missionnaire des catholiques congolais au milieu de leurs difficultés.

Lors de sa rencontre avec les évêques du pays, le Saint-Père a déclaré qu'en dehors de l'enthousiasme de la RDC, le pays avait un autre « visage ».

« Malheureusement, je sais que la communauté chrétienne de ce pays a également un autre visage », a-t-il déclaré. « C'est le visage d'une Église qui souffre pour son peuple, un cœur dans lequel la vie du peuple, avec ses joies et ses épreuves, bat anxieusement. Une Église qui est un signe visible du Christ, qui aujourd'hui encore est rejeté, condamné et injurié dans les nombreux crucifiés de notre monde ».

Il a décrit l'Église congolaise comme « une Église qui pleure avec ses larmes, et comme Jésus, une Église qui veut aussi sécher ces larmes ».

Jeune et dynamique
Pourtant, lors de sa visite en RDC en 2023, le pape François a décrit le pays comme « une Église jeune, dynamique et joyeuse ».

L'Église en RDC, a observé le Saint-Père, est « motivée par le zèle missionnaire, par la bonne nouvelle que Dieu nous aime et que Jésus est Seigneur. »

« Votre Église est présente dans l'histoire vécue de ce peuple, profondément enracinée dans sa vie quotidienne et à l'avant-garde de la charité », a déclaré le Pape François dans son discours aux évêques de la RDC.

Il a décrit l'Église congolaise comme « une communauté capable d'attirer les autres, remplie d'un enthousiasme contagieux et donc, comme vos forêts, avec beaucoup d' »oxygène« ».

Un poumon
Dans son discours du 31 janvier 2023, le pape François a décrit la RDC comme un « poumon » du monde, en raison de la situation géographique du pays.

« Située au cœur de l'Afrique, la République démocratique du Congo abrite l'un des grands poumons verts du monde, qui doit être préservé », a déclaré le pape François.

Il a appelé les autres pays à se mobiliser pour le développement du pays, sans chercher à l'exploiter.

« Comme pour la paix et le développement, dans ce domaine aussi il faut une coopération ample et fructueuse qui permette une intervention efficace sans imposer des modèles externes qui sont plus utiles à ceux qui aident qu'à ceux qui sont aidés », a déclaré le Saint-Père.

Il a ajouté : « Nombreux sont ceux qui ont proposé à l'Afrique de l'aider dans la lutte contre le changement climatique et le coronavirus. Il s'agit certes d'opportunités à saluer, mais le plus grand besoin est celui de modèles sanitaires et sociaux qui ne se contentent pas de répondre aux besoins urgents du moment, mais qui contribuent à améliorer la vie de la société : grâce à des structures saines et à un personnel honnête et compétent ».

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